"Bibliographie" de mon année de Terminale (c'est-à-dire très personnelle dans son contenu)

 

Alain : Eléments de philosophie*, Idées* (les Idées sont plus complexes que les Eléments)

Descartes : le Discours de la Méthode

Hersch (Jeanne) : L'étonnement philosophique*

Jaspers (Karl) : Introduction à la philosophie

Platon : Le Banquet, Apologie de Socrate, Criton

* = ouvrages véritablement adaptés pour un débutant en philosophie. Alain était professeur dans le secondaire et écrit avec les Eléments "un manuel de philosophie"; le livre de Jeanne Hersch est "une autre histoire de la philosophie" (son sous-titre, justement) et est particulièrement adapté à un lycéen qui débute en philosophie : le style est clair, le vocabulaire accessible, la mise en page agréable. Je conseille vivement la lecture de ces trois ouvrages pendant les vacances de la Toussaint et de Noël (dans l'ordre : L'étonnement philo., Eléments, Idées). Après, les vacances seront (théoriquement) occupées par les révisions (Hiver : bac blanc, Pacques : vrai bac).

    Il faut également ajouter à cette liste toutes mes lectures de revues scientifiques où certaines chroniques (pensez à celles de La Recherche) ou hors séries de fond (Sciences et Avenir : "La science en 10 questions", "le bon sens et la science", etc., auxquels participent des enseignants en philosophie du supérieur) embrassent la philosophie et l'histoire des sciences, l'épistémologie. Il faut dire que ma passion, mon domaine, est la science. Mais la philosophie embrasse tous les domaines intellectuels. Mon professeur nous conseillait également la revue Sciences Humaines et le Magazine littéraire auxquels je n'ai pas touché faute de temps et d'intérêt, hélas.

   

Conseils aux élèves

    Vous apercevrez que mes lectures n'ont pas été si nombreuses en quantité... L'année de Terminale est difficile. Même les élèves de section littéraire (L) ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps à la philosophie. La meilleure activité reste de suivre attentivement le cours de philosophie et de prendre des notes soigneuses (ne pas prendre de notes brouillon à recopier : perte de temps, le volume de l'essentiel est trop important). Les lectures permettent une mise en relief, une meilleure assimilation du cours, préparent à la réflexion (la lecture philosophique est critique, méthodique : elle "muscle" l'esprit plus qu'elle ne le remplit) et surtout donnent de la matière, de la culture pour les dissertations.
    Ainsi les lectures ne peuvent être nombreuses mais doivent être de qualité, attentives, avec de préférence une prise de notes parallèle (relevé de vocabulaire, de citations, de concepts...). Le philosophe en herbe ne doit partir sans aucun préjugé de lecture (j'ai vu des élèves-camarades rejeter la lecture de Descartes car il était question de Dieu dans le texte, ce qui est tabou pour leur génération!), il doit accompagner l'auteur dans son cheminement intellectuel, et faire sa propre appréciation critique de la doctrine qu'il a sous les yeux, quitte à fermer le livre de temps en temps pour s'écouter penser...